Dans la lutte contre les limaces (et contre les autres prédateurs du potager), il faut d’abord savoir si l’on veut tuer ou pas. Si l’on est vraiment prêt·e à « ça ».
Si oui, en matière de limaces, il y a en gros deux méthodes: avec des poisons ou carrément.
Parmi les poisons, on trouve notamment:
- Les granulés: mais attention, seulement la version avec le principe actif admis en agriculture bio, sans danger pour les autres animaux, c’est écrit sur la boîte. Il suffit d’épandre. Et de ne pas penser à la mort de la limace. L’efficacité varie selon la marque de granulés (appât plus ou moins attractif, dosage du principe actif…)
- Les pièges à bière: un récipient (boite de conserve, pot de yaourt) avec un fond de bière qui attire les limaces qui, ô les poivrotes, se penchent pour boire et qui, c’est ballot, tombent parce qu’ivres et se noient. C’est la méthode qui m’a fait le moins culpabiliser: au moins, elles meurent complètement paf et sans doute le sourire aux babines. Méthode assez efficace, mais certaines limaces tiennent très bien l’alcool et ne se noient pas. Il faut alors prévoir un plan B. Et il faut compter avec un investissement conséquent en bière (qu’on ne boira pas). Quoi? La bière n’est pas un poison? mmmmmh…
Pour y aller carrément, on trouve comme conseils sur internet:
- Les attraper et les donner, au choix, aux canards, aux poules et/ou aux hérissons, qui en sont friands. Une mort utile, vue de l’humain. Très efficace quand on a des canards, des poules et/ou des hérissons sous la main (pour ceux-ci, si vous en croisez, vous pouvez sans autre leur donner mon adresse).
- Les attraper, les couper en deux avec des ciseaux et les jeter sur un tas de fumier. C’est tout aussi efficace, mais demande un courage et un tas de fumier que je n’ai pas. Variantes au gout de vengeance: piquées en brochettes, lancées contre un mur, claquées entre deux pierres, saupoudrées de sel ou de sucre, mises à bouillir…
Que choisirait une limace?
Question subsidiaire: comment fait-on pour attraper une limace?