Vacances. Ou l’angoisse de la séparation

Laisser son potager aux seuls bons soins de dame Nature pendant toute une semaine en plein mois de juillet.

Oui, j’ai osé.

« Non mais ça ne va pas le bocal??!? », entends-je s’éberluer jardiniers et jardinières responsables: on n’abandonne pas ses légumes en plein été! … alors que tout pousse incroyablement, dans une explosion de vitalité, que les seuils de maturité des courgettes, brocolis, radis, framboises, fraises et autres salades sont atteints en deux-trois jours et dépassés en quelques heures…

Ok, j’avoue, je n’ai pas laissé mon potager complètement seul. J’ai confié à l’Homme le soin d’arroser si besoin, au moins deux fois durant la semaine s’il ne devait pas pleuvoir. Une tâche réduite à son minimum, le paillage devant compenser les éventuels excès et manques. Pour la cueillette… c’était s’il avait le temps. Et pour le reste, laissons faire.

Plein d’interrogations ont tout de même plané au moment de l’au-revoir: des ravageurs vont-ils se pointer? Si les doryphores reviennent, si le mildiou débarque, si la piéride du chou pond, s’il pleut beaucoup et que les limaces ressortent.. le jardin résistera-t-il pendant une semaine?

Et puis l’absence.

Et les retrouvailles.

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