Rhume ou grippe?

Affirmation: Une maladie ou un ravageur qui prend le dessus sur un légume, c‘est signe d’un déséquilibre biologique dans le jardin.

Vu comme ça, mon potager est par endroit carrément névrosé.

Les raisons?

Pour une part, depuis que je le connais, le terrain est l’hôte de TOUTES les maladies potagères et fruitières dont j’ai entendu parler (hormis le feu bactérien, mais… je surveille). Il suffit de penser au mildiou, à l’oidium pour qu’ils apparaissent, accompagnés de certains copains et concurrents tout aussi mortels.

Pour une part aussi, biodiversité oblige, les ravageurs se portent bien, merci – limaces, altises, pucerons, doryphores, chenilles – et pour certain·es s’en paient une tranche excessive, selon moi.

Si la permaculture pouvait parler, elle soulignerait que le remuage subi par la terre lors de la construction musclée des platebandes, ce printemps, a bousculé l’écosystème. Celui-ci a besoin de temps pour s’en remettre, il n’est pas encore totalement au point. Lorsqu’il le sera, les plantes résisteront aux maladies, guériront toutes seules, et produiront suffisamment de légumes pour me nourrir moi, ma tribu et ces f…us ravageurs.

Je veux bien.

En attendant, sans un coup de main, l’hécatombe guette les légumes les plus sensibles. Or, je veux ma part aussi. C’est humain, non? (Et il faut bien prévoir ce que prélèveront presque sûrement orages et grêle).

Je pense qu’il faut signifier aux envahisseurs qu’au-delà d’un certain point, c’est stop. Si on ne leur dit pas, comment le sauraient-ils?

Donc je traite.

J’essaye les recettes bios-écolos livrés par les expert·es de la chose dans des bouquins ou sur des sites internet. Et je tente quelques mixtures maison.

J’attends de voir les résultats avant de m’enregistrer comme alchimiste potagère.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.