
Si l’on peut épargner des limaces sans forcément risquer de perdre toute sa récolte, il n’en va pas de même pour le doryphore. Son élimination est im-pé-ra-ti-ve.
Lorsque j’ai aperçu mon premier Leptinotarsa decemlineata – sur une feuille de pomme de terre comme il se doit -, je me suis d’abord dit que c’était bien plus joli que ce que laisse supposer sa réputation. Puis j’en ai vu deux, trois-quatre-cinq… Quelque chose en moi a sonné l’alarme.
Vagues souvenirs ancrés dans les gènes d’une époque où l’on a eu faim devant un champ de pommes de terre dévasté? Info entr’aperçue sur un site de jardinier? Gare, le doryphore, c’est dangereux! Et l’image a surgi du passé d’enfants courbé·es dans les champs, astreint·es au ramassage du ravageur.

Laisser la vie sauve à un doryphore est de la non assistance à patates en danger.