Il a plu

Conformément aux prévisions météo, la nuit a été orageuse et il a plu, pas mal mais sans excès.

Conformément aux engagements pris avec moi-même, je n’ai pas mis de granulés anti-limaces. J’ai pris l’option « traque et ramassage ».

J’aurais pu monter des tours de garde dès les premières gouttes de pluie, mais j’ai tablé sur le fait qu’il faudrait aux limaces un certain temps pour se réhydrater avant de monter à l’assaut. Au matin, j’étais prête, gantée, bottée et la battue a commencé.

Et j’ai bien fait.

Douze – quel symbole! – douze limaces dites communes en pleine forme, un escargot type Bourgogne, un autre type européen. Et ce, juste en inspectant sous les planches qui me servent de sentier entre les platebandes. Il y en a sans doute sous les paillis, mais un examen de surface ne montre aucun signe d’attaque en règle, même sur les jeunes et fragiles salades. Aucune raison de pousser l’inspection plus loin pour le moment, je peux croire à l’équilibre.

Les limaces pourraient en effet, si elles comprenaient la justesse d’un tel équilibre, se contenter… non, être pleinement satisfaites des débris de végétaux glissés sous la paille, comprenant qu’en échange d’un abri toujours humide et d’une nourriture somme toute variée, elles peuvent renoncer à goûter à TOUS les concombres et laisser de côté, voire définitivement renoncer aux fraises.

Oui, les fraises, ça me ferait plaisir.

J’ai emmené les deux escargots de l’autre côté de la maison, où plein de leurs copain-pines mènent joyeuse vie dans une gaie verdure (mais c’est une autre histoire). Une fois là-bas, aucun escargot n’a plus envie de venir au potager.

Et les limaces?

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