
Après un deuxième jour de pleine pluie et toujours sans constater de dégâts notables sur les légumes en place, j’ai commencé à y croire.
Peut-être les limaces n’éprouvent-elles plus – fièvre printanière calmée – le besoin de grimper et de dévorer, d’annihiler toutes les tendres pousses?
J’ai osé planter de toutes petites salades. Sans protection autre qu’une prière.
Vingt-quatre mini-plantons, tout juste quatre feuilles, si fragiles, si délicats… ne demandant qu’à grandir. Dispersés sur plusieurs platebandes, pour éviter une éventuelle destruction de masse.
Bilan le lendemain matin: une pousse volatilisée, une autre légèrement touchée… C’est tout.
Ça va.
Deuxième nuit sans protection: un troisième planton disparu, un quatrième gouté.
Ce n’est encore pas trop grave, mais… à raison d’une saladinette par jour, on n’aura jamais de salade si je n’agis pas.
Aujourd’hui, c’est donc pose de pièges. En plus d’une nouvelle prière.